26.8.11

Le bar des amis...



En Normandie, le bar des amis accueille les pêcheurs après la marée. Quand je suis rentrée du Moyen Orient, j'y ai savouré ma première bière avec bonheur après six mois de thé. Depuis, c'est mon petit pélerinage. On y croise des personnages hauts en couleur. Cette fois, deux femmes s'attablent autour d'un kir...




A Dives, on célébrait le millénaire de la Normandie. Et comme il y a un fantastique magasin de BD dans ce village de pêcheurs (Baie des bulles), ils ont invité le dessinateur de la BD 1066 pour l'occasion. Vous pouvez voir le travail (et les photos de Dives !) d'Emanuele Tenderini ici.

16.8.11

Intendente Lisbonne - Un quartier pas si mal famé

Première fois à Lisbonne, quasi. Seule.
Intendente, quartier exotique de Lisbonne.
Cette femme du Pakistan me sourit. Plus seule !


12.8.11

Carnet japonais Urban Sketchers - Lisbonne


Le long du Tage, les immigrés se regroupent au coucher du soleil pour regarder les tankers passer. Peut-être que ça leur rappelle un moment similaire chez eux, au bord d'une même rivière, avec leur famille. Les cours d'eau sont propices à la nostalgie...

8.8.11

Sol - Le retour des assemblées



À Madrid, on peut voir plein de graffiti de saison comme celui-ci (portrait de la présidente de région Madrid, qui s'appelle Espoir, avec la mention "no hope").

6.8.11

Cette nuit, le soleil s'est levé !



La manif démarre par un tour du rond-point d'Atocha, point névralgique de Madrid. Trois hélicoptères nous survolent : ambiance !Il y a déjà beaucoup de monde, et la retransmission sur internet se fait grâce à des i-phones juchés sur des manches à balai.
Un homme blessé hier par les CRS brandit le mot "PAIX", des personnes âgées tapent sur des casseroles avec leur canne... Le ton est donné : toutes les générations sont dans la rue, et la police se fait discrète. 
Au cas où, on nous distribue des autocollants "TRES FRAGILE" pour coller sur notre tête. 

On remonte la Castellana, avenue principale de Madrid, en marchant à reculons, "à reculons contre ce système" : "Vamos de culo con este sistema !"



La foule se tait soudain, arrivée devant le Ministère de l'Intérieur. Silence magistral !Toutes les mains se lèvent et se secouent, brandissant des oeillets, sans un bruit...

5.8.11

Sol - surréaliste...



Sol, barrage de la rue Alcala, 19 h 30.
La place de Sol reste fermée.

Une femme s'arrête près des barrières avec sa fille, passe un coup de fil, puis attend en regardant la place vide au dessus de l'épaule des policiers.

3.8.11

Sol - le calme avant la tempête

Hier, Puerta del Sol, 19 h 30.
Le silence s'installe sur la place d'habitude si animée, on entend même les cloches de l'horloge sonner. Les gens sont là, mais ils ne parlent pas, ils observent. Du jamais vu.
Le calme avant la tempête...

1.8.11

Maintenant on débusque la lune...

Dans le quartier des artistes de Madrid, Malasaña, des nouvelles plaques historiques fleurissent, signées "Le peuple de Madrid" :
"Le pouvoir nous craint, parce que la révolte rend amoureux..."
"On a déjà le soleil (Sol), maintenant on débusque la lune..."
"Tes parents t'ont raconté 1968, et toi tu raconteras 2011 à tes enfants..."




Place Sol, il y a toujours un point informatif, mais il est entouré de satellites hors-mouvement.
Un volontaire me dit : "La acampada, c'est cette tente verte. Les autres sont à part. Le 23 juillet, 23000 personnes sont venues ici en marchant depuis toute l'Espagne, c'est pas mal. Mais on dit qu'on va nous déloger de Sol. On continuera sur internet."

En rentrant du Portugal, le mouvement interpelle beaucoup plus. Là-bas, la situation est encore plus difficile.

Les ONG's sont surprises qu'en Irak, la dette ait été qualifiée d'odieuse et tout bonnement annulée. Pendant ce temps, hors d'Europe, le problème est encore plus grave :

PHOTOS de Carlotta TOFANI qui a suivi toute la Acampada à Sol - Madrid.